Bien être

Devenir Minimaliste pour ne pas s’accrocher au passé!

C’est en voyageant qu’on prend conscience que l’adage « il faut peu pour être heureux » ou encore « l’argent ne fait pas le bonheur » sont fondés! En effet le bonheur ne se construit pas à travers l’accumulation matérielle, mais bel et bien par le biais de nos expériences de vie et humaines!

Le retour de voyage est alors le parfait moment pour repartir à zéro, faire un grand tri dans ses affaires afin de se libérer de tout ce qui nous oppresse. Tout ce qui ne nous a pas manqué durant plusieurs mois voir années nous est-il vraiment indispensable?

En voyage j’ai appris à être libre, à me contenter de peu, et à savourer chaque instant intensément.  J’ai pris conscience de l’importance de vivre l’instant présent, sans se laisser distraire par les futilités du quotidien. Qu’il est bon de ne pas se retourner vers le passé et d’éviter de se projeter dans l’avenir! J’ai appris à me réjouir de petits plaisirs et de joies simples et authentiques. Je me suis rapprochée de moi, de la nature et du monde qui m’entoure.

J’ai durant 3 ans priorisé mon temps et mes expériences en dépit du travail et de l’acquisition matériel. J’ai la sensation pétillante d’avoir plus vibré que possédé, plus vécu que travaillé!

A mon retour le choc fut violent. J’ai eu la sensation de devoir me battre pour ne pas suffoquer sous une pression consommatrice intensive. J’ai eu peur de me laisser entrainer dans cette course effrénée contre le manque. J’ai été tout à coup envahie d’angoisses et de frustrations naissantes, et j’ai compris très vite à quoi tout cela était dû!

Au secoure j’étouffe

Je suis fatiguée de posséder trop de choses. J’étouffe dans ce trop-plein d’inutilité. Je n’ai plus l’envie d’acquérir sans cesse, simplement parce que dans une société où les gens se jugent par rapport à ce qu’ils possèdent, c’est ce que je suis supposé faire!

De retour dans mon appartement, je me suis senti écrasée sous ce tas d’objets retrouvés. Moi qui ai rêvé sempiternellement du moment où telle une midinette hystérique j’allais retrouver tout mon dressing, et bien contre toute attente cela m’a plus déprimée qu’autre chose… (Je vous jure ce n’est pas seulement dû au fait qu’avec mes kilos en trop tout semble avoir appartenu à une adolescente prépubère, non non…).

Malgré le fait qu’en 3 ans la mode a changé et mes goûts avec, je pense également avoir énormément évolué et m’être détacher du confort matériel. Ayant radicalement jeté aux oubliettes mon goût du luxe superficiel, mon ancien style de vie ne me correspond plus. Tout ce que je possède aujourd’hui, au lieu de me rassurer, me surcharge tel un fardeau qui me rend prisonnière de son poids! De retour de voyage il n’y a rien de plus précieux à mes yeux que la liberté!

Un espace vide est un espace où l’on respire, et après ce magnifique périple loin de chez moi j’ai besoin d’air dans mon propre cocon pour respirer à nouveau!

Je jette, je vends, je donne!

De retour dans mon ancienne vie, je retrouve un appartement plein a craqué, et je décide alors de me débarrasser d’un maximum de choses, qui au final ne m’ont pas manqué en 3 ans (si cela n’est pas la preuve que je peux m’en passer…).

Plongée corps et âme dans cette nouvelle lubie de désencombrement, et dans la vague du minimalisme, je jette, je vends et je donne à tout vas! fringues, chaussures, bibelots, livres, électroménagers, meubles… tout y passe! Je profite de cette énergie nouvelle acquise à l’autre bout du monde, pour faire le grand ménage!

Je sens qu’il me faut le faire maintenant et de manière intensive, au risque de reprendre ma vie où je l’avais laissée et de retomber dans le panneau de l’accumulation maladive! Il est hors de question que je me retrouve dans quelques mois, de nouveau esclave d’une vie envahie et étriquée qui ne me convient plus.

Et telle une drogue, plus je trie et me débarrasse, plus je me sens légère et plus j’ai envie de continuer! Mon attachement matériel se meurt et me libère de son emprise!

Par crainte de rebasculer du coté obscur, et parce que faire du shopping m’ennuie au plus haut point, je ne m’autorise que très peu d’achats. Avant toute acquisition, je réfléchis longuement, je recherche l’utile et le coup de cœur! Si j’hésite ne serait-ce qu’une seconde, je ne prends pas, et entre nous je ne regrette jamais! Rien que de penser à l’espace de vie que je n’ai pas troqué contre de la futilité je me réjouis!

Laisser s’envoler le passé

Faire le grand tri dans son chez soi et dans sa vie, c’est aussi évacuer le passé, qui nous empêche d’avancer! Les souvenirs que nous accumulons et auxquels nous nous attachons, voilà la cause de notre incapacité de vivre au présent!

Faire le choix d’abandonner ce que l’on possède, c’est faire le choix de changer sa vie. Il faut se défaire du monde des souvenirs qui clôture notre existence et nous empêche d’être libre!

Autant vous dire que des souvenirs, j’en ai fait resurgir un paquet en fouillant dans mes affaires délaissées. Ce fut même comme un vrai voyage dans le temps, comme si j’avais étais catapulté 3 ans auparavant, et même plus loin!

J’ai alors réalisé que loin de tout cela j’étais vraiment heureuse, et qu’il n’y avait aucun intérêt à garder des objets qui évoquent de mauvais souvenirs, ou qui nostalgiquement empêchent d’apprécier ce que l’on a aujourd’hui!
Les souvenirs ne se trouvent pas dans nos biens mais dans nos têtes! C’est pourquoi je pense qu’il est primordial de ne rien garder de négatif, de ne garder que les objets vibrant d’énergie, des choses utiles que l’on prend plaisir à toucher, à utiliser, des choses qui vivent (parfaite occasion pour se faire la main verte ;-)).

A quoi bon garder les objets négligés, oubliés, cassés mal aimés ou inutilisés qui causeront des blocages d’énergie, nous donnant l’impression de ne pas avancer dans notre vie! Ne gardons que ce qui nous renvoie notre amour!

Pour faire de la place à du nouveau il faut nettoyer son intérieur, sa vie et son cœur, balayer les résidus du passé pour aller de l’avant!

Tri identitaire et désencombrement mental

Faire le vide autour de soi procure une réelle libération mentale. On pense que l’encombrement n’affecte que le côté matériel mais au contraire, il nous vole une partie de notre cœur, de notre esprit et de notre vie!

Faire le tri et jeter pour faire de l’espace en soi permet de s’affirmer pour ce que l’on est, et pas à travers ce que nos possessions racontent de nous!

Pour savoir quoi garder ou éliminer il est important de se connaître, de s’interroger sur la personne que nous voulons être, et la vie que nous voulons mener! Le tri identitaire amène à se libérer de tout ce qui sonne faux!

La société actuelle nous incite à penser qu’il est normal de posséder, mais l’emprise des objets sur notre vie fait de nous des extravertis et nous éloigne de nous-mêmes!

Nous disons souvent d’une chose qu’elle est belle par connaissant de sa valeur marchande, cela explique que tout le monde se meuble et s’habille pareil.

Toute notre existence est faite d’objets qu’on pense avoir choisi, alors qu’ils nous on en fait été imposé sournoisement et implicitement.

Je ne veux plus me laisser conformer par le monde qui m’entoure, je veux modeler mes propres choix pour qu’ils me définissent réellement!

Je veux élaguer le superflu, que ce soit matériel mais également dans tous les secteurs de ma vie. J’ai le besoin de me préserver moi et mon environnement, de supprimer les détails encombrants. Cela passe par la diminution des consommations ostentatoires, des lectures inutiles, des activités vides de sens ou encore des fréquentations peu enrichissantes! Plus que de créer de l’espace physique, il s’agit de refuser tout ce qui dilue mon énergie et éparpilles mes pensées!

Une nouvelle page blanche

Plus vite on nettoie l’espace qui nous entoure plus on s’ouvre pour accueillir la nouveauté, et repartir à zéro avec légèreté!

Je pense que ce grand ménage fut pour moi une thérapie nécessaire et bénéfique. Une manière de transiter entre ma vie nomade et ce retour aux sources. Ce fut une manière de me réadapter en douceur à cette vie plus conformiste tout en gardant en moi tout ce que j’ai intégré, et dont je me suis enrichie en voyage.

La motivation principale du départ de chez soi et de se sentir libre, différent, et d’apprendre à se connaître. Cette métamorphose s’opère justement par la rupture avec notre zone de confort, et les objets familiers. J’ai pu vivre sans tout cela et je ne ressens plus le besoin de me rassurer à travers ces choses désormais.

Jeter ce n’est pas toujours facile, on a peur de se retrouver seul avec soi face à son propre vide. Lorsqu’on l’a vécu en voyage on réalise qu’il n’y a rien de plus nourrissant en réalité que de se sentir bien avec soi-même, les yeux plongés sur un horizon dégagé! Puis si se débarrasser donne l’opportunité d’être totalement disposé à recommencer la nouvelle vie que l’on souhaite, c’est plutôt motivant non?

Retour à l’essentiel, la vie!

Qu’est-ce que la vie sinon le temps que l’on possède? qu’est-ce que la vie sinon être entouré des gens qu’on aime? Voilà pour moi où se situe l’essentiel!

J’ai le besoin aujourd’hui de simplifier ma vie pour mieux en profiter! Je veux retrouver cette sensation de pleine conscience et de liberté, dont j’ai fait l’expérience loin de chez moi.

Je souhaite simplement avoir moins de choses pour avoir plus de temps, d’émotions,  de sensations, d’amour et d’amis!

Je pense qu’il est temps d’aimer pleinement le monde et les gens, et d’utiliser simplement les choses, plutôt que d’aimer les objets plus que les gens! Pour atteindre cet amour il faut commencer par donner de l’espace aux autres!

La possession est au début un plaisir, qui devient très vite une contrainte, et d’en prendre soin une charge. J’ai réalisé que je ne voulais plus perdre mon temps à ranger, trier, nettoyer, faire réparer ou chercher mes affaires. Je ne veux plus être une esclave. J’ai besoin de plus d’espace matériel pour le remplir d’expériences immatérielles!

Je ne suis pas en train de dire que je veux vivre sur une île déserte sans rien, à poil, à me nourrir d’amour et d’eau fraiche toute la journée (quoique… ça me paraît plutôt cool comme tableau lol). Plus sérieusement je veux juste favoriser la qualité à la quantité! La qualité des objets qui m’entoure, mais aussi de mon temps, des relations que j’entretiens, de mes activités… etc.

Moins on possède de chose plus on leur rend leur propre valeur, leur essence est alors valorisée par leur utilité. Je pense qu’il est important d’accorder du respect aux objets que l’on a, et en arrêtant la surconsommation chaque chose prend alors son sens!

En plus de se soulager d’un énorme poids le désencombrement est un moyen de se libérer du stress quotidien. En effet, posséder très peu chez soi, c’est un peu comme en vacances, on s’émancipe d’un tas de contraintes!

Ne plus vivre avec la crainte de se faire voler, de perdre, de casser, arrêter de vivre dans l’illusion du bonheur pour tout simplement se sentit vivant et épanoui!

En plus d’économiser du temps, de l’espace, on économise également de l’argent. On peut réutiliser celui-ci en activité, en expériences ou de manière bénéfique dans l’humanitaire, ou pour aider et simplement rendre heureux les autres et son entourage! (ok cela peut paraître quelque peu mielleux, loin de moi l’idée d’être une justicière, ou alors du dimanche… Mais aujourd’hui cela me rend simplement plus heureuse d’apporter mon soutien à quelqu’un que de m’acheter la dernière paire de pompes à la mode…)

Accéder enfin au vrai luxe!

Au lieu de se sentir possédé par ses propres biens je propose d’être riche du plus grand trésor que la vie a à offrir, la liberté! Le luxe ce n’est pas de posséder mais de respirer, de vivre, d’avoir le temps et l’énergie pour profiter de soi et des siens!

Avoir que des choses dont on a vraiment besoin et que l’on adore, et ne pas y être attaché c’est ça le secret. Si vous ne vous accrochez à rien vous possédez tout!

« Si vous voulez être heureux accrochez-vous à des buts, non à des personnes et encore moins des choses »  Albert Einstein

Avec rien ou presque on est chez soi partout. Tel un oiseau, on est libre et léger de s’envoler à tout moment! Je veux aujourd’hui avoir le choix de pouvoir partir facilement si je le souhaite. Je veux pouvoir saisir n’importe quelle opportunité qui se présente sans avoir la sensation d’être enchainée à mes possessions.

Je me sens animée par des valeurs de simplicité, d’authenticité et d’humanisme qui me donnent le besoin de revenir à l’essentiel. Ce n’est pas mes possessions qui me définissent mais bel et bien mon âme et mon essence profonde voilà ce que le voyage m’a appris!

Maintenant que j’ai tout ce dont j’ai besoin c’est-à-dire presque rien, que vais je faire de cette liberté? Simplement vivre et aller au bout de mes rêves 🙂

Et vous, avez-vous assez d’air pour jouir pleinement de votre liberté ?

Less is more

Bibliographie Minimaliste

« goodbye things » du philosophe Funio sasaki

« la magie du rangement » Marie Kondo
« L’art de l’essentiel » Dominique Loreau

31 comments

  1. Très belle mentalité dans laquelle je me retrouve beaucoup 🙂
    On ne vit pas à travers ce que l'on possède !

  2. Très belle mentalité dans laquelle je me retrouve beaucoup 🙂
    On ne vit pas à travers ce que l'on possède !

  3. J'adore et j'adhère !

  4. J'adore et j'adhère !

  5. Merci pour ce chouette article ! Et même si je ne suis pas partie longtemps (et que je n'ai aps de chez moi encore), je me retrouve dans ta réflexion par rapport à notre société de consommation. Alors merci 🙂

  6. Ca ma soûler !! J'en est marre des gens qui disent que le voyage les à changer si tu avais un vie de merde avant de partir c'est pas le cas de tout le monde !!

  7. Wow, affligeant votre commentaire!!
    Il ne s'agit pas d'une pensee où d'une envie universelle
    à chacun sa vision, ses besoins.
    En tout cas les voyages nous enrichissent en tolerance, sur la libertė de penser, de croire, mais surtout sur le respect des autres.
    Vous devriez peut être y penser.

    Merci pour cet article.

    Une petite voyageuse avec une petite vie tranquille …

  8. Superbe lecture ! Il est évident que le voyage libère l’esprit. Si tu ne reviens pas changé après un tel périple c’est que tu n’as rien compris.
    Et pour rebondir au commentaire très constructif de la personne … vie de merde ou non, à partir du moment où t’es habitudes sont bousculées lors d’un voyage, la personnalité évolue !

  9. Bas reste chez toi alors t’emmerde personne !

  10. Magnifique article ! on rentre d'UN tour du monde de 1 ans en famille et depuis ont es minimaliste ton article es vraiment notre ressenti les vrais choses son dans les choses simple

  11. Ne perdons pas de temps avec ces gens au cerveau minimaliste qui ne pourrons comprendre qu'après avoir tester le voyage minimaliste.
    Laissons les dans l'ignorance du voyage minimaliste , ils ne comprennent pas.
    De la part du autostoppeur tour du mondiste adepte du couchsurfing
    Vivement 2018 que je reparte pour 20 ans et j'ai 59 ans LOL

  12. Salut toi !

    Quel plaisir de tomber sur cet article qui fait tellement échos et du bien. Merci merci merci !!

    Vivons au présent, suivons nos envies et apprécions la simplicité de la vie !!

    Belle longue route à toi. Que l'aventure soit libre <3

  13. J'adhère comme tous ces voyageurs qui sont d'accord avec toi. L'obligation initiale de se limiter aux kilos de son bagage devient finalement un style de vie ou l'on se rend compte que le matérialisme n'était qu'une habitude, Et qu'il y a une autre voix 😊

  14. pas toujours facile pour moi de ne pas craquer versant consommation, en mode "cadeaux" pour moi ou les autres. Mais à part çà j'adhère et cela m'amène à être en pleine réflexion sur l'habitat "Tiny House", je réfléchis beaucoup à ce choix en ce moment.

  15. Je suis sur la même route 🙂
    Merci Anaïs pour ce très joli article
    Hâte de lire la suite (y)
    Mlise

  16. Fuck la société de consommation (par contre, je garde mon soutif moi hehehe). Je me retrouve pas mal dans ton article, comme beaucoup de ceux qui ont réellement vécu le voyage pleinement je pense. Plus j'avance, moins j'ai, et mieux je me porte. Et pourtant, alors que je n'étais qu'une étudiante en pharmacie il y a encore quelques années de cela, je m'imaginais faire une carrière dans laquelle je gagnerais beaucoup pour avoir beaucoup… la renommée…. la maison avec piscine…. la belle voiture…. etc etc. M'en fous de tout ça maintenant. Par contre, je ne suis pas une solitaire dans l'âme, et j'aime profondément partager, je m'attache aux personnes sans que ce soit bloquant non plus. Ma vie aurait une toute autre saveur si je n'avais pas mon mari avec qui je vis pleinement chacune de ces expériences, et ma petite chienne que j'ai sauvée de la maltraitance. je ne pense vraiment pas que ça m'apporterait plus de liberté et bonheur de ne pas les avoir.

  17. Merci pour ces belles pensées écrites. Je me retrouve également beaucoup à travers tout ça, je suis moi même partie pendant 2 ans et rentrée depuis 2 mois et j'ai fait exactement la même chose que toi en rentrant : trier, vendre,donner au maximum et ne garder que le nécessaire! J'avais d'ailleurs commencer à le faire durant mon voyage avec ce que je possédais dans mon sac et le fait de donner aux autres me faisait juste plaisir. Et ça fait tellement du bien de se libérer de toutes ces choses!
    Pour ma part, ce qui est dur depuis mon retour c'est de voir mes amis et ma famille pris dans ce jeu de consommation et de me sentir en décalage avec eux… Parfois, on ne se sent pas compris et il m'arrive de plus en plus à penser à repartir vivre sur une île déserte (ou du moins, au milieu de la nature ;), loin de tout ce que cette société veut nous bourrer dans le crâne! Et ça me fait sincèrement mal de voir toutes ces personnes autour de moi, penser que le bonheur c'est d'acheter ceci ou d'avoir cela, de travailler sans arrêt pour partir en vacances en all inclusive une fois par an et de se convaincre qu'ils sont heureux car ils font ce que la société leur a dicter… Moi même, j'ai essayé de me conformer à ce mode de vie, il y a quelques années mais ma vraie nature a repris le dessus et un jour je me suis libérée de tout ca et je me sens bcp plus heureuse à présent. Désolé pour le roman mais ça fait du bien de lire ces mots 🙂

  18. Super article ! Il y a un an que nous sommes rentrés de tour du monde et ces mots résonnent particulièrement en nous. A l'époque nous avions nous même essayé de parler de ces sentiments étranges qui nous habitent en rentrant d'un voyage comme celui ci, comme le tien (http://www.a2pasdumonde.fr/retour-de-tour-monde/). Nous y évoquions partiellement ce sujet de l'immatériel avec d'autres ressentis. Un an plus tard, les questionnant sont quotidiens…difficile de vivre avec autant d'intensité, de temps, de bonheur que ce que nous vivions en voyage. La solution, repartir oui mais n'y en a t il pas d'autres pour nous permettre de vivre d'autres projets comme celui de devenir parents ?! Nous n'avons pas les réponses, en avoir conscience est déjà une première étape. La suite viendra avec tout le positif que l'on y met. Bon vent à toi et encore merci pour ce bel article.

  19. Il faut faire attention à l'ascenseur émotionnel que peut déclencher les voyages… Il est completement possible de se sentir libre et détacher de notre quotidien sans pour autant se prémunir de tout ce qui est materiel. Les valeurs de liberté, d'authenticité, d'humanisme peuvent meme se vivre avec votre collègue… tel est le voyage: un chemin difficile et arpente. Le principal est d'être en contact. Pas besoin de faire des milliers de kms pour vivre ce sentiment de liberté et pas besoin de saffranchir du luxe de notre societe pour se sentir plus vivant, je pense… Après c'est sur que voyager, vous ouvre aux autres et vous recentre sur vos priorités et valeurs fondamentales… franco

  20. Merci pour cet article. Je ne suis pas encore dans cette voie mais qui sais, un jour… car malgré bien des voyages et dans mon cas, j'ai beau beaucoup donner, je suis encore dans ce système d'achat et de possession qui rends, c'est une évidence, malheureux. Heureusement, les déménagements aident à se debarasser du superflu et ça c'est toujours ça de gagner, comme la moitié de ma bibliothèque dont je me suis débarrassée l'année dernière et qui… ne me manque pas du tout!

  21. Merci pour cet article. Je ne suis pas encore dans cette voie mais qui sais, un jour… car malgré bien des voyages et dans mon cas, j'ai beau beaucoup donner, je suis encore dans ce système d'achat et de possession qui rends, c'est une évidence, malheureux. Heureusement, les déménagements aident à se debarasser du superflu et ça c'est toujours ça de gagner, comme la moitié de ma bibliothèque dont je me suis débarrassée l'année dernière et qui… ne me manque pas du tout!

  22. Super article dans lequel je me retrouve complètement et qui me rassure enfin, j ai trop souvent le sentiment d être diffèrente car j ai un mode de vie minimaliste , de retrouver cette même vision chez d autres personne m encourage encore plus. Merci !

  23. Super article dans lequel je me retrouve complètement et qui me rassure enfin, j ai trop souvent le sentiment d être diffèrente car j ai un mode de vie minimaliste , de retrouver cette même vision chez d autres personne m encourage encore plus. Merci !

  24. Superbe article, à prendre en considération!

  25. Superbe article, à prendre en considération!

  26. Bien d'accord! Il est vrai que le retour du voyage permet une remise à zéro efficace pour l'avoir vécu également. Surtout le voyage en solo. Il n'est pas nécessaire de voyager longtemps pour arriver à ce que tu appelles le "Vrai Luxe". Il faut surtout casser la routine, oser et expérimenter de nouvelles choses.

  27. Très bon article. Perso, c'est avant de partir que je suis devenue adepte de la simplicité volontaire. À force d'économiser chaque sou, je me suis vite rendu compte que je pouvais vivre facilement avec quelques centaines de dollar en moins, chaque mois 🙂 Et lorsque j'avais besoin d'argent je vendrais des objets qui me semblaient superflus,afin de ne pas toucher à ma cagnotte voyage 🙂

  28. Je n'ai pas tant ressenti ça quand je suis rentrée en France après deux ans de voyage mais… c'est peut-être que je n'y suis resté qu'un mois, avant de repartir. Par contre, c'est sûr qu'en voyageant, j'ai appris à devenir beaucoup plus minimaliste! En partant de France, mon sac à dos était pas mal plein de "On ne sait jamais" et je me suis vite rendue compte sur la route que ces choses m'étaient parfaitement inutiles car pas le temps, pas l'envie, etc. … donc dans un petit espace aussi clos qu'un sac à dos, j'ai déjà commencé à faire du ménage et cette mentalité m'a suivi jusqu'au Québec où je suis installée depuis un an. Alors c'est vrai, adepte de DIY, d'arts et de petits trucs mignons, j'ai souvent envie de sortir mon porte-monnaie parce que pour vrai, ce tee-shirt licorne est beaucoup trop joli… puis je me dis "En ai-je vraiment besoin?" et c'est là que revient cette pensée que non, je n'en ai pas besoin. J'essaie de beaucoup fonctionner comme ça mis finalement, il y a parfois des petits moments où je craque! En tout cas, c'est un bel article! 😉

  29. je suis super contente d'être tombée sur ce blog. Tu as une belle et intelligente écriture, ça sonne pas creux !! on réfléchit on se questionne, on questionne nos valeurs. j'aime 🙂 pour en revenir a l'article je pense que nous ressentirons cela aussi en partant à l'aventure autour du globe. la différence avec qu'avec nos petites on sera contents de les voir retrouver leurs jouets car elles j'en suis sure ne seront pas passées en mode minimaliste 😉

  30. Il est vrai que les voyages permettent de se focaliser sur l'essentiel. Je me suis forcé à partir léger (12kg pour 10 mois de voyage) et je me rends que rien ne me manque vraiment. Quand je compare avec tout ce que je possède chez moi… Une vraie leçon !
    Et comme tu le dis, je pense que le vrai luxe aujourd'hui, c'est de pouvoir prendre son temps.

  31. A la lecture de ton écrit, quelque chose viens danser dans mon ventre.
    J’ai l’impression de grimper pour sentir les fleurs de cerisiers tout en étant confiné.
    J’ouvre la porte, toute la maison est aspiré vers une nouvelle respiration.
    Je la connais de loin depuis longtemps, et apprécie ton chemin, merci msel Guyon.

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